Au commencement, on trouve un décor sobre en bois, peuplé d’objets discrets du quotidien. 

Et les surfaces sont à la fois le foyer et le monde ouvert, le dedans et le dehors. 

Les quatre voix chantent et racontent en patois et en français la vie d’hier et sa rencontre avec celle d’aujourd’hui. 

Et la langue est à la fois reconnaissable et lointaine. 

Vèlyeûza, c’est  l’incarnation fantasmée d’un carrefour métissé où l’on croise aussi bien le passé, le présent, le proche et le lointain. 

On veille une heure durant, au gré des histoires de labeur, de lutte et d’espoir, comme on le faisait il y a longtemps, comme on le fait toujours au cours des nuits qui s’éternisent et des fêtes enivrantes.